Dans le cadre des concerts participatifs, proposés par Angers Nantes Opéra trois classes étaient invités à découvrir de manière active et ludique à la fois un lieu : L’Opéra où pour la grande majorité rentrait pour la première fois… Et bien sûr le chant lyrique revisitant diverses thématiques:
Fille et Garçon
A boire et à Manger
quand les animaux chantent
La crise du Covid a malheureusement stoppé l’aventure après le deuxième concert…
En amont de ces concerts participatifs Angers Nantes Opéra proposait à chaque classe une séance avec un chef de chœur . occasion pour les jeunes de découvrir ou revister deux ou trois chansons qui pourront chanter le soir du concert à l’Opéra.
Cette belle initiative d’Angers Nantes Opéra a été fortement appréciée par les jeunes et constitue une première approche vraiment pertinente du chant lyrique et de l’opéra… Premier sas avant, pour certains, d’aller l’année prochaine à la découverte d’un opéra et/ou de participer aux prochaines résidences Voix Tracées programmées en 2021 et 2022
Ce projet mené en lien avec le réseau art’ur et ‘Angers Nantes Opéra a reçu le soutien de la Région Pays de La Loire
DES SCULPTURES EN BOIS FLOTTE AUX FORMES INSOLITES EXPOSEES AU PORT TOUT L’ETE.
Les lycéens du Fresne en terminales BAC professionnel Aménagements Paysagers et Production Horticole et Technique Commerciales de Végétaux ont choisi le site du port de La Possonnière pour la réalisation de leur projet culturel.
Leurs enseignants, Olivier Bourreau et Jacques Genevois, ont proposé comme thème « construire, réaliser des sujets en utilisant le bois flotté ». Dès septembre 2019, les bois charriés par la Maine et La Loire au gré des crues ont été récupérés et mis à sécher. « C’est le morceau de bois qui donne l’idée et l’imagination aidant un monde d’animaux extraordinaire a pris forme. »
Les œuvres réalisées avant le confinement n’ont pu être installées que fin mai et ont permis aux promeneurs, depuis l’entrée du port jusqu’au chemin de La Loire à vélo, d’admirer oiseaux et animaux inspirés par le paysage ligérien., Vincent Têtu, artiste plasticien, a aidé à la conception et à l’apprentissage des techniques de travail du bois.
ce projet mené en lien avec le réseau art’ur a reçu le soutien de la DRAC PDLL et de la Région Pays de La Loire.
Au lycée agricole de Luçon-Pétré, les élèves de 3ème EA (enseignement agricole) jouent aux Youtubeurs avec FRAGIL association d’éducation au numérique nantaise.
Devenir un citoyen averti
Qui parmi les adolescents ne connaît pas de nom de Youtubeur ? La réponse est sans appel. La plupart se connectent régulièrement pour regarder leur Youtubeur préféré. C’est à partir de ce constat que l’équipe pédagogique a choisi de travailler afin que les élèves posent un regard critique sur ce phénomène tout en se formant au numérique. Prévenir des dangers inhérents à l’utilisation d’Internet par la pratique, soit la réalisation d’une vidéo à la manière d’un Youtubeur.
3 jours d’immersion pour comprendre les rouages du travail d’un youtubeur !
En préparation du projet, un travail sur l’éducation aux médias (EMI) a été mené en pluridisciplinarité, documentation et biologie. Une enquête a été réalisée auprès des élèves de 3ème sur leurs pratiques d’Internet. En complément, l’autoportrait a été abordé à travers l’exposition Dramagraphies de Michel Lagarde au Carré Amelot à La Rochelle.
L’association FRAGIL est alors intervenue durant trois journées pour apprendre aux élèves à identifier et à mieux utiliser les réseaux sociaux, en particulier Youtube, ainsi qu’à réaliser des vidéos.
Tout d’abord, les élèves de 3ème ont réfléchi à la définition d’internet. Puis, à travers des jeux, et des débats, ils ont travaillé sur le vocabulaire d’internet et des réseaux sociaux, les rouages du métier de Youtubeur étant particulièrement abordés. Enfin, en visionnant des vidéos de Youtube, les élèves ont pu décrypter les codes utilisés : la relation avec le spectateur (face caméra, tutoiement…), l’écriture selon le sujet, les décors, la mise en scène, la lumière….
Il fallait alors déterminer le sujet des vidéos. Pour cela, les élèves ont fait un repérage dans l’établissement et c’est le développement durable qui a été choisi par la majorité, le constat étant que les pratiques dans l’établissement pouvaient être améliorées. Suite à une discussion en classe, quatre thématiques ont été définies : le développement durable à la ferme, le tri des déchets au lycée, les produits locaux au self et le développement durable autour des fleurs dans les serres. Un concours pocket film étant organisé par Educagri Editions sur le thème du développement durable, nous avons saisi l’occasion pour y inscrire les élèves.
Tout était prêt, les élèves pouvaient jouer les Youtubeurs. Ils ont alors mis en pratique les savoirs théoriques liés au tournage et au montage transmis par FRAGIL. Certains élèves avaient déjà réalisé et monté des vidéos, d’autres étaient complètement novices. Pourtant, malgré un temps assez court, tous les groupes ont terminé leurs pocket films.
Un projet qui fait réfléchir sur son comportement citoyen
Le retour des élèves sur ce projet a été unanime. Ils ont aimé, le temps d’une vidéo, se prendre pour des Youtubeurs, et jouer aux vrais gens qui parlent de la vraie vie. Ils ont pris conscience des comportements irrespectueux sur les réseaux sociaux, des liens évidents entre les Youtubeurs et le commerce et ont aussi vu qu’on pouvait adopter un comportement citoyen.
Cette expérience de création de vidéos à la manière d’un Youtubeur les a conduit à prendre du recul sur la réalisation qui, a priori, semble si facile…. La complexité de ce que l’on a à dire et de ce que l’on réussit à dire en plus des difficultés de prise de vue et de son leur est nettement apparue. C’est un véritable métier !
Un projet qui permet de montrer les apprentissages des élèves en matière numérique !
Ce projet a fait l’objet d’un concours interne au lycée permettant à l’ensemble de la communauté éducative d’apprécier les vidéos des jeunes et de voter. En parallèle, les 4 vidéos ont été publiées sur la chaîne Youtube d’Educagri Editions. L’une d’entre elles a été pré-sélectionnée au nombre de « likes » en ligne et a concouru en finale le 15 mai.
En conclusion, ce projet de réalisation à la manière d’un youtubeur, mené en lien avec le réseau art’ur, a permis la prise de conscience à la fois des dangers du numérique et du travail à fournir pour mettre en ligne ces vidéos.
Ce projet mené en lien avec le réseau art’ur a reçu le soutien du Conseil Régional Pays de Loire.
Partenaires :
DRAC Pays de la Loire, l’association Fragil, le lycée agricole de Luçon-Pétré, la Gendarmerie de Ste Hermine, le Carré Amelot à La Rochelle, l’exploitation et le pôle horticole du lycée
La classe de terminale GMNF réalise dans le cadre du MG1 un projet culturel sur des matchs d’improvisation à l’aide d’un joueur et arbitre de la compagnie des Zig de l’improvisation de la Roche sur Yon.
Ya..l’énergie circule
Conseils
Mise en scène
Une semaine culturelle !
Cette année le projet ne s’étale pas sur tout le 1er et une partie du 2ème trimestre mais sur une semaine. En effet, la dynamique des matchs d’impro ne peut s’enclencher qu’en étant en immersion pendant 4 jours à suivre : les exercices s’enchainent pour que l’individu ait conscience de ses capacités puis ait confiance au groupe. La semaine culturelle a eu lieu du 09 au 12 décembre 2019.
Entre crainte et excitation !
A l’annonce du projet culturel et en expliquant l’origine et le mécanisme des matchs d’impro, la classe se divise en deux : ceux qui sont tout de suite partants pour tenter l’aventure de l’improvisation en se projetant : aller sur scène, ne pas avoir de texte à apprendre et y aller « au talent » ! Et ceux qu’il faut réussir à motiver, en commençant par enlever les craintes.
Craintes évoquées, craintes évacuées… plus ou moins
Les craintes se focalisent surtout sur le fait de ne pas avoir d’idées face au groupe et pire face au public qui serait présent le jeudi soir. Pourquoi faut-il un public, on peut le faire entre nous ? Et si par mon manque d’idées, je fais échouer mon groupe ? Et si je suis ridicule ? Le temps d’échange est nécessaire pour faire avancer le groupe ensemble et rassurer.
Conscientiser son potentiel à travers la bonne humeur
Le premier jour, les exercices proposés permettent de se rassurer face au groupe : se présenter avec un geste, puis un geste et un son/mot, travailler sur les émotions, le non verbal, occuper l’espace… les exercices s’enchainent, les corps se décontractent et on rit… beaucoup !
Pas de match sans public !
Les élèves travaillent par groupe pour réaliser la communication de l’événement : affiches puis un article pour le petit journal du lycée qui sera diffusé le lendemain. La correction des retouches est faite dans la foulée pour pouvoir diffuser les affiches dés le lundi soir : 6 groupes, il faut sélectionner 4 affiches : 1 affiche différente chaque jour sera mise en place pour attirer les spectateurs. Et bien sûr, le bouche à oreilles qui permet de faire le vrai lien entre public et participants.
Les jours passent et les exercices s’enchaînent
Les exercices permettent chaque jour d’atteindre un nouveau niveau, la progression est rapide et visible ce qui rassure les participants et les poussent à aller encore plus loin. Travail sur la mémoire, la réactivité, la construction d’un personnage, les postures, l’attitude, la voix… Christelle, une enfant qui vit dans son monde, un restaurateur asiatique, Dieu, une personne bipolaire, … la diversité des productions était intense, parfois drôle ou attachante et permet d’ancrer chacun dans un rôle possible.
Le grand soir !
Les matchs d’impro ont lieu le jeudi 12 décembre, le public est au rendez-vous : parents, professeurs et élèves du lycée sont bien là pour les encourager. Ils sont tous prêts à affronter le public mais surtout leurs peurs : les matchs s’enchaînent, les créations sont belles, drôles et tendres parfois. Le succès de la soirée se mesure par les rires et les applaudissements pour chaque fin de match. C’est gagné, ils ont conquis leur public et ont gratifié leur personne d’un peu plus d’assurance !
Bilan
Des élèves se révèlent pendant cette semaine culturelle, tous ont pris plaisir à jouer et ont souhaité refaire des matchs d’impro pendant notre voyage d’étude ( qui n’a pas pu avoir lieu à cause du confinement), d’autres ont appris à faire confiance, à écouter et à accepter les propositions des autres. Ils ont tous augmenté leur zone de confort à l’oral, nécessaire pour leur animation nature qui aurait du avoir lieu en mars ou même pour dans leur vie personnelle ou professionnelle.
Ce projet mené en lien avec le réseau art’ur a reçu le soutien du Conseil Régional Pays de Loire.
Comment d’une inscription au dispositif Lycée et apprentis au cinéma en Pays de la Loire (LAC) découle une histoire pleine d’opportunités, de rencontres et de créativité ?
Après plusieurs années sans participer au dispositif LAC proposé par l’association Premiers Plans, le lycée Edgard Pisani – sous l’impulsion de Virginie Jadeau, enseignante d’éducation socioculturelle – se replonge dans l’univers du cinéma avec deux classes dont les 2ndes aménagements paysagers et vitivinicoles. Ces derniers sont concernés par projet booktrailer (https://www.docpourdocs.fr/spip.php?article533) en lien avec les sélections du Prix des Incorruptibles (https://www.lesincos.com/) et mettront donc à profit leurs talents de cinéastes dans l’année.
Une proposition anodine…
LAC est également force de proposition d’ateliers pédagogiques, à destination de différents publics scolaires, entièrement financés par le dispositif. Fin 2019, relance du réseau art’ur à qui serait intéressé par 4h d’atelier « films suédés » ; la classe concernée par les sorties au cinéma déjà engagée sur le projet booktrailer ne peut y répondre en terme de planning. Forcément bénéfique pour les élèves, le projet films suédés est « transféré » à la classe de 3ème prépa pro.
L’objectif principal est de réaliser le suédage d’une scène de film.
Le suédage est le remake d’un film réalisé dans des conditions artisanales voire rudimentaires, avec des acteurs qui en rejouent les scènes plus ou moins fidèlement, parfois seulement de mémoire.
Wikipédia
Le film a l’origine de ce procédé est Be kind rewind (2008) de Michel Gondry, bien sûr programmé à la sélection LAC 2019-2020. Synopsis : Un homme dont le cerveau devient magnétique efface involontairement toutes les cassettes du vidéoclub dans lequel l’un de ses amis travaille. Afin de satisfaire la demande de la plus fidèle cliente du vidéoclub, une femme démente, les deux hommes décident de réaliser les remakes des films effacés parmi lesquels « SOS Fantômes », « Le Roi Lion » et « Robocop ».
Outre l’objectif final, les buts sont de comprendre la création filmographique – du storyboard à la production – avec l’exemple d’une scène de film connu, ici, « Les tontons flingueurs »
Future scène suédée par les élèves
… devient une proposition surprenante !
Une ou deux semaines avant le 1er atelier prévu pour fin janvier, un mail particulier attendait parmi une dizaine d’autre dans la boite éducagri. Son émetteur, Émile Rabaté, assistant-réalisateur de Julie Bertuccelli (réalisatrice entre autre de « la cour de Babel« ), expose et propose un projet passionnant : pour les 30 ans du CNC (Centre National du Cinéma), ce dernier, afin de valoriser ses actions pédagogiques, a commandé un court-métrage documentaire relatant différents ateliers qu’il finance. Julie Bertuccelli et Émile Rabaté souhaitent venir filmer les 3ème prépa pro pendant l’intervention de Cécile Guichard.
Opportunité inouïe et unique pour nos collégiens de voir et de vivre une véritable expérience cinématographique avec une équipe professionnelle !
Une proposition qui prend vie
Après d’âpres négociations et discussions autour de l’organisation du projet – date, 2h d’atelier en plus ainsi qu’une copie du film documentaire pour l’établissement – le binôme de tournage est accueilli, fin février, dans la classe des 3ème pour des échanges pendant 1h, entre questionnement et étonnement face à des professionnels de l’industrie cinématographique. Autour de sujets aussi divers que les métiers du cinéma, le budget et le temps de création d’un film, le déroulement du tournage qui allait suivre mais également le fonctionnement du matériel, les élèves se préparaient intérieurement avant de se lancer dans la réalisation de la scène suédée.
Au foyer de l’établissement les élèves sont séparés en 3 pôles :
acteurs : mis en place de la scène de tournage, apprentissage des textes et des postures, recherche d’accessoires
tournage : préparation des scènes, des angles de prise de vue, timing des scènes, prise vidéo et son.
montage : montage vidéo des scènes filmées, création de générique, incrustation de musique.
Les élèves investis dans leurs rôles respectifs, ont utilisé leur propre matériel pour filmer les scènes : leur smartphone. Cela leur a donné la possibilité de pouvoir continuer d’explorer, en dehors de l’atelier, la création vidéo. Toute l’intervention a été suivie, filmée et enregistrée par Julie Bertuccelli à la caméra et Émile Rabat à la prise son.
Une fin encore indéfinie
Le montage n’ayant pu être entièrement réalisé au cours des 3h d’atelier, les rushes restant devaient être envoyer à Cécile Guichard pour qu’elle le finalise. Le contexte sanitaire de ces derniers mois n’a pas permis la production de la scène suédée et la perte de données d’un des téléphones servant au tournage entérine entièrement la possibilité de la voir éclore un jour. Le film documentaire n’a pas encore été envoyé à l’EPL Edgard Pisani mais le sera prochainement. Quoi qu’il en soit, les élèves sont repartis des images et des mots plein la tête, avec un seul centre de discussion à la sortie : ce qu’ils avaient fait, créé, imaginé en étant actifs dans un atelier pédagogique tout en étant acteurs d’un film documentaire professionnel.
Ce atelier mené en lien avec le réseau art’ur a reçu l’appui du réseau Lycéens au Cinéma.
Comment inviter une autre discipline dans son programme d’ESC ? Voici l’exemple d’un projet réalisé entre septembre 2019 et janvier 2020 au lycée Bel Air de Fontenay-Le-Comte
Définition du projet « l’histoire au bout des doigts »
Deux classes de terminale Bac Pro ont réalisé en projet artistique un court-métrage de fiction de 10 minutes dont les personnages sont des doigts, à hauteur de maquettes miniatures.
L’histoire évoque les Français durant la Seconde Guerre mondiale, l’objectif étant de diffuser la vidéo sur internet afin que d’autres lycéens puissent conforter leurs connaissances en histoire de façon ludique. Cette période historique est au programme des formations en lycée agricole comme en lycée de l’Education Nationale.
Objectifs pédagogiques pluridisciplinaires
Le projet apporte de nombreuses compétences : développer son imaginaire et sa créativité, concevoir, organiser, mener à bien un projet, se répartir les tâches et coopérer dans un groupe, rédiger un scénario en utilisant le vocabulaire technique du cinéma, réaliser des décors miniatures, créer une bande son, jouer devant une caméra, participer à l’utilisation d’une caméra numérique professionnelle, un éclairage, une prise de son et un logiciel de montage, acquérir des connaissances dans le domaine du cinéma, faire des recherches précises sur une période historique, mémoriser le programme d’histoire et savoir en retenir l’essentiel.
Un projet co-construit
Le projet fut mené avec deux classes de Terminale Bac Pro : 32 élèves de Term Bac Pro SAPAT et 18 élèves de Term Bac Pro TCVA. Une semaine de création a été organisée avec 11 équipes de jeunes, chacune s’employant à construire son story-board, ses maquettes, son tournage, ses choix de musique, bruitage, voix off. Les élèves bénéficièrent des conseils et du matériel d’un réalisateur, Rémy Ratynska de l’association Kinozoom.
Les élèves partaient dans la création avec le même bagage. Ils ont assisté au spectacle, vu sur la Scène Nationale du Grand R de La-Roche-Sur-Yon, « Kiss and Cry » de J. Van Dormael et M. A. De Mey le 7 novembre 2019, découvrant la création en direct d’un long métrage dont les personnages principaux étaient des mains dans des décors miniatures (https://www.legrandr.com/saisons/19-20/kiss-and-cry/). En cours d’ESC, l’initiation au cinéma portait sur l’histoire, les codes, les techniques, des analyses d’œuvres en orientant vers les films historiques. En cours d’histoire, il s’agissait d’aborder le programme de l’objectif 3.3 du référentiel : étudier le monde au XXème siècle, caractériser l’évolution de la France entre 1939 et 1945, en axant l’étude documentaire sur l’analyse d’extraits de films ou de documentaires
Présentation de la vidéo le mercredi 20 mai 2020 à la rencontre « les jeunes ont du talent » au centre des congrès du Mans.
Présentation de la vidéo en interne lors d’une journée de valorisation des actions des filières Sapat et Tcva le 15 et le 29 mai 2020 devant les apprenants du lycée.
Diffusion de la vidéo sur internet (dailymotion) fin avril 2020 et sur le site du lycée.
Ce projet, mené en lien avec le réseau art’ur, a reçu l’appui financier du lycée Bel Air et du Conseil Régional des Pays-de-la-Loire. Il a été mené en partenariat avec :
« Hé! EAU! où ? là ! » Ce titre ponctué par des interjections traduit la volonté d’attirer l’attention, interpeller, inviter à l’observation et à la curiosité.
Dans ce projet à destination de la classe de Troisièmes prépa Pro du LPA du Grand Blottereau , « l’eau » est le guide d’une découverte du patrimoine nantais et ligérien.
L’approche sensorielle est favorisée : voir, goûter, sentir, écouter, arpenter le territoire, prendre conscience des différents éléments qui le façonnent, s’intéresser à son évolution et le respecter. Le projet vise à développer des habilités pour se repérer, chercher, identifier, comparer, légender, s’exprimer.
Exposition Degusting Food à la Hab galerie
Extrait des carnets de voyages
Fabrication de papier au moulin à papier du Liveau
Fabrication de papier au Moulin à papier du Liveau
atelier dessin à clisson
séance croquis à Clisson extraits des carnets de voyages
Visite du Belem
visite du Belem
Visite du Belem
Visite du Belem
Croquis du Belem – extraits des carnets de voyage
Quai des Antilles-Les anneaux de Buren
préparation de la visite du Maillé Brézé. Extraits des carnets de voyage
visite du Maillé Brézé
visite du Maillé Brézé
Extrait des carnets de voyage
Séance d’initiation à l’aquarelle avec l’illustratrice Diane Morel
séance d’initiation à l’aquarelle avec Diane Morel
séance d’initiation à l’aquarelle avec Diane Morel
Le parcours d’explorations s’échelonne sur l’année scolaire, il est ponctué par des visites et des temps de recherches et d’exposés. Chaque découverte est préparée et « ritualisée » par des croquis dans « un carnet de voyage » individuel. L’illustratrice Diane Morel a initié les élèves à l’aquarelle et les a invité à jouer avec l’eau comme sujet et support de restitution. Un outil fluide et coloré, pour prendre confiance et oser représenter autrement.
L’île de Nantes et le quai de la Fosse se sont avérés des sites d’intérêt et de ralliement réguliers. Pendant la période de confinement, les explorations se sont poursuivies par des visites virtuelles et des recherches s’appuyant sur des documents d’archive, tout en poursuivant des exercices d’expression et de dessin.
Ecourté par une mise en quarantaine, ce voyage au long cours sera valorisé à l’occasion des Journées du Patrimoine en Septembre 2020 sur le thème «Patrimoine et éducation: Apprendre pour la vie! ».
+ d’infos:
Claire Pailherey
Enseignante Animatrice en Education Socio-Culturelle
Le jardin est le thème conducteur du projet « Haïku » qui vise une initiation au graphisme et à la typographie.
Lors d’un atelier d’écriture animé par le Cercle des écritures de Nantes, les élèves des classes de Terminales Bac Pro aménagements et Productions horticoles ont été invités, par différentes contraintes créatives, à imaginer et partager une rencontre dans le jardin.
Inspirés par la forme brève et sobre du haïku
Les textes produits racontent un instant susceptible d’émerveillement, ils invitent à découvrir un insecte caché sous une fleur, à froisser une feuille de menthe pour en dégager le parfum, à guetter le signe d’un changement de saison… Partagés et lus à voix haute dans le cadre de l’atelier, ces textes seront presque tous conservés et réinvestis sous leur forme brute dans une série d’explorations graphiques.
La scénographie des textes est le cœur du projet
Accompagnés par le duo d’artistes graphistes Antonin & Margaux, les deux classes de Terminales vont travailler sur le choix de caractères typographiques et s’exercer à la recherche et au tracé de lettres sur plusieurs séances.
Chaque groupe doit trouver des solutions pour faire dialoguer fond et forme. Il s’agit de concevoir et proposer une typographie expressive pour traduire l’intention du texte choisi et rendre lisible son message. Cette démarche de recherche permet de s’initier à des gestes et des outils ainsi qu’à un vocabulaire spécifique.
Ce projet s’articule également autour d’une visite au Musée de l’imprimerie de Nantes. Les élèves ont assisté à la mise en fonctionnement de l’ensemble des presses du musée, observé différents procédés d’impression et participé à un atelier de composition typographique au moyen de caractères mobiles.
Entre ces différentes séances, une médiation du Fond Régional d’Art Contemporain a aiguisé la curiosité de l’utilisation des mots dans l’art par la présentation de supports d’expression contemporains variés, dont des livres d’artistes.
Inspirés par ces créations et dans la poursuite d’une réflexion sur l’utilisation de la typographie dans une démarche créative de communication, la conduite du projet s’est accompagnée d’un concours. L’ensemble des élèves et la communauté éducative du lycée ont été invités à choisir leur « Haïku préféré » en vue de la confection d’un Tee-shirt personnalisé. Ces vêtements imprimés devaient être portés à l’occasion de l’exposition des scénographies végétalisées, in situ, dans le parc du Grand Blottereau. Une occasion de finaliser le projet par un « happening » en écho à la temporalité du Haïku.
Ce projet a été conduit dans le cadre module MG1 en Education socio-culturelle visant à :
S’initier à la création contemporaine, s’initier à une approche concrète du fait artistique
Se confronter au travail d’artistes plasticiens et expérimenter une démarche artistique
Explorer, concevoir et réaliser une production artistique
Claire Pailharey
Enseignante-animatrice Education SocioCulturelle LPA du Grand Blottereau
Ce projet mené en lien avec le réseau art’ur a reçu le soutien de la DRAAF, de la DRAC des Pays de Loire et de Amicale des anciens élèves du Grand Blottereau
Cette année encore, de nouveaux projet au lycée Edgard Pisani, dont les fameuses semaines de pratique artistique : les terminales Aménagements Paysagers et Vitivinicoles ont vécu une semaine dans le monde de l’Art vidéo du 20 au 24 janvier 2020.
Accompagnés par l’artiste Gérôme Godet (http://geromeg.free.fr/), basé à Angers, les élèves – à travers des rencontres – se sont immergés durant plus de 30h dans un processus de création artistique.
Avant de libérer leur fièvre créatrice, les terminales ont découvert l’univers de l’Art vidéo avec différentes étapes de médiation.
Image tirée d’un des films de la classe des terminales AP-VV
Médiation
Novembre 2019 : la biennale VideoProject 3 d’Angers (https://biennale-videoproject.jimdofree.com/), organisée principalement par l’association 24+1 qui a pour but de promouvoir et de diffuser l’art vidéo et le cinéma expérimental. 1ère rencontre avec l’Art vidéo mais aussi entre Gérôme Godet et les élèves de terminale
Décembre 2019 : visites des caves Ackerman à Saumur (https://www.ackerman.fr/univers-ackerman/caves-ackerman-saumur/), lieu de promotion et vitrine de la marque du fameux crémant qui accueille des expositions temporaires d’Art, dont en ce moment une d’Art vidéo. L’occasion de présenter aux apprenants la multitude des lieux d’exposition possible, du travail de recherche des artistes en fonction des lieux de création et surtout de lier le (leur?) monde professionnel au monde culturel et artistique.
Présentation des différentes étapes et temps forts du projet
A – Première journée : lundi 20 janvier 2020
1 – Introduction à l’art vidéo et au cinéma expérimental (matin)
A travers le visionnage de plusieurs vidéos, très différentes, et la présentation de la démarche artistique de plusieurs artistes vidéastes, les élèves seront sensibilisés à l’art du mouvement. Le but de cette première matinée est la découverte d’une forme nouvelle d’œuvre d’art mais aussi de les détacher de cette idée préconçue que les images en mouvement racontent toujours une histoire. Les images en mouvement ne sont pas toujours au service d’une narration.
Mais, est-ce que pour autant ces films ont du sens ? Cette première partie est la plus théorique de la semaine.
Premier exercice, le filmé-monté (fin de matinée)
La minute vidéo la plus… Réaliser une minute de film en pensant au fait qu’il n’y aura pas de montage (filmé-monté), les élèves pourront utiliser pour cet exercice tout appareil qui peut filmer, un téléphone, une tablette, un appareil photo, une caméra… Utiliser plusieurs valeurs de plans, rapide présentation des différentes valeurs de plans (plan large, gros plan …) La durée totale de l’ensemble des images enregistrées ne doit pas excéder une minute
Travail par groupe de deux, les inciter à un petit temps de réflexion avant d’aller filmer, à bien réfléchir à leurs images, à leurs constructions.
A la fin de l’exercice, prise de temps avec les élèves pour un moment d’échange critique. Vidéos présentées le lendemain matin.
2 – Introduction au montage (après-midi)
Rapide introduction au montage et à la notion de montage, la question du rythme des images entre elles. Découverte d’un logiciel de montage Video Pad
Exercice de montage et pratique de Video Pad : A partir d’images données, issues du cinéma, de la télévision ou d’internet (Youtube), imaginer une petite histoire. Qu’est-ce que je peux raconter avec des images, que puis-je faire dire aux images, le détournement, le dire autrement, détourner les images de leur sens premier, donner un autre sens aux images.
B – Deuxième journée : mardi 21 janvier 2020
1 – le filmé-monté bis (matin)
Visionnage des vidéos réalisées par les élèves la veille.
Constat : majorité des vidéos sont en plan séquence, consigne mal comprise et/ou expliquée.
Réitération de l’exercice, suivi du visionnage et de discussions.
2 – Rapport image et son, exercice trois (après-midi) Travailler à partir d’une bande-son donnée, de la figuration à l’abstraction
A partir d’une banque de bandes-son donnée, en fait plusieurs bandes-son d’une minute, chacun des élèves pourra en choisir une et imaginer librement les images qui pourraient accompagner cette bande–son. Les élèves sont libres de tourner les images en autonomie ou d’aller chercher des images ailleurs, sur YouTube par exemple.
Un premier montage de ces images sera fait en mode linéaire avec la bande-son choisie avec un logiciel de montage (déjà utilisé à l’exercice deux).
Un deuxième montage fait avec les mêmes images avec un logiciels de vi-jing en mode montage des images par accumulation, par couches, une image par-dessus une autre image, jeux de transparence et d’incrustation, mixage image et son… Les images se mélangent, le sens se perd une nouvelle image apparaît, une peinture en mouvement.
C – Troisième journée : mercredi 22 janvier
1 – Quatrième exercice : la performance (matin et début d’après-midi)
L’idée de se mettre en scène est ici exprimée avec un thème donné : le face-à-face. Les élèves sont en entière autonomie et exploitent les connaissances et savoirs acquis durant les 1ers jours de la semaine. Dans cet exercice se trouve également un autre objectif : obliger les élèves à passer par une « phase écriture » avant d’aller tourner. Réfléchir en amont.
2 – Présentation du projet final (fin d’après-midi)
Thématique : vivre autrement
Thématique large, aussi bien sociale, économique, qu’écologique ou fantaisiste. Début de réflexion et d’écriture en binôme
D – Quatrième et cinquième journée : jeudi et vendredi 23 et 24 janvier
Réalisation et finalisation du projet personnel
Bilan
Malgré l’arrivée « officielle » de la COVID-19 mi-mars, le projet a été conduit à son terme, hormis un vernissage officiel dans un lieu d’exposition de la ville de Montreuil-Bellay. L’investissement des élèves, impliqués, pendant cette semaine s’est montré croissant. Beaucoup d’attentes et de découvertes sont espérées pour chaque pratique artistique : toujours l’occasion de vivre un moment de vie unique. Le bénéfice est parfois incalculable sur l’instant mais les apports et les souvenirs restent, ouvrent des portes, élargissent les horizons. La cohésion déjà présente dans la classe entre les filières, accentuée par un événement qui les rassemble tous sur un même pied d’égalité, à fait tomber les dernières barrières encore debout. Déjà le réemploi des acquis de cette semaine artistique apparaît, de nouvelles pousses créatives naissent ; les terminales aménagements paysagers ont créé (avec l’aide des enseignants d’aménagements paysagers et d’éducation socioculturelle) des tutoriels vidéo aidant à la prise de poste de matériel de leur formation.
Remerciements
Ce projet mené par le Lycée Edgard Pisani de Montreuil-Bellay en lien avec le réseau art’ur n’aurait pu avoir lieu sans l’appui de tous nos partenaires:
DRAC des Pays de la Loire
Région Pays de la Loire
Association 24+1
Saumur Agglo (Dôme de Saumur)
Caves Ackerman
Ville de Montreuil-Bellay
Un projet d’art vidéo sur le « Vivre autrement » réalisé par les élèves en terminale Bac pro Aménagements Paysagers et Conduite et gestion d’une entreprise vitivinicole, dans le cadre de la semaine de pratique artistique (janvier 2020).
Un projet d’improvisation musicale et théâtrale mené au Lycée des Métiers de l’Agriculture de Château-Gontier avec la classe de terminale TCVA.
Un projet en trois temps
Alexis Héropoulos, musicien et enseignant, est d’abord intervenu auprès de la classe du projet. Le but était de poser la question de la formation du goût et des choix artistiques dans les différentes classes sociales, afin d’en comprendre les déterminants. Les débats ont été animés et éclairants. Ces interrogations ont rejoint la réflexion sur le théâtre d’improvisation comme forme d’expression libre et accessible à tous car dégagée partiellement d’un bagage culturel.
Le 7 janvier 2020, le contrebassiste Nantais Sébastien Boisseau, accompagné du guitariste Guillaume Aknine, a proposé deux concerts «Un salon, deux musiciens» à la classe de terminale TCVA et au public du lycée.
Les deux musiciens se sont installés dans l’amphithéâtre réaménagé pour l’occasion en salon (le public restreint à 40 personnes était installé dans des fauteuils, entourés de plantes et de lampes).
Le public a pu écouter des créations improvisées avant d’échanger des réflexions sur les ressentis, les réceptions personnelles, et sur ce que peut être ou pas la musique et l’improvisation.
« Un Salon, deux musiciens »
Du 20 au 24 janvier 2020, une semaine de création a été proposée aux jeunes de la classe de terminale TCVA.
Cette action était encadrée par Yann Efflame, Matthieu Desbordes et Guillaume Aknine. Chacun de ces trois intervenants a joué le rôle de formateur, metteur en scène, et comédien dans la pièce réalisée à l’issue de la semaine.
Le levier de l’improvisation
Chaque artiste a travaillé avec les jeunes par petit groupe, avec une méthode assez simple : demander aux participants de proposer spontanément des personnages et des situations, en faisant appel à leur vécu, à leurs représentations. Puis, interroger ces propositions, les pousser, les « allonger » ou les stimuler afin de construire petit à petit une trame de représentation. Suite à ces micro-ateliers, des regroupements de toute la classe permettaient de montrer à chacun ce qui était en train de prendre forme.
Les intervenants ont ici joué un rôle de guide, de conseiller, mais avec beaucoup de tact et d’écoute. Ils ont alimenté en douceur les contenus naissants, et ont montré progressivement quels outils de l’improvisation pouvaient s’avérer adéquats dans certaines situations. Le privilège a été pour nous de pouvoir travailler en groupes restreints.
Les répétitions dans l’amphithéâtre
De cette proximité et bienveillance est venue très rapidement la confiance. Les intervenants ont su en quelques séances ouvrir un espace sécurisant dont ont pu profiter les élèves pour s’exprimer avec aisance. Après cette confiance est venu le plaisir pour chacun des jeunes.
La redécouverte des liens forts
Ce travail d’une semaine a donné lieu à deux représentations publiques de quarante-cinq minutes d’une pièce dans laquelle les préoccupations et les sentiments évoqués se teintaient d’une liberté simple et assumée du jeu. Dans leur pièce, les jeunes ont évoqué l’amour, l’actualité (les migrants), la drogue, le monde rural, leur sport… Avec humour et sincérité.
Cette semaine a été « bouleversante » pour nombre d’élèves, pour les intervenants et pour moi-même. Avant cette semaine, on sentait des distances et des malentendus entre élèves. Certains n’avaient plus aucun contact entre eux malgré qu’il s’agisse d’une classe de terminale.
La qualité d’écoute, l’attention portée aux propositions mais aussi aux paroles et aux sentiments entre chacun des participants ont reconstruit un climat de confiance et de considération. La bienveillance envers tous, impulsée par les intervenants a créé les conditions d’une apparition du bonheur chez les jeunes. Nombre d’entre eux en ont témoigné à la fin du projet. Je cite : « Je n’ai jamais passé une semaine comme ça depuis trois année au lycée », « j’ai eu le sentiment d’être heureux », « j’ai oublié tous mes problèmes », « je n’ai jamais aussi bien dormi »…
Yann Efflame et les élèves
J’avais présenté le projet « Improvise-toi » à mes élèves en disant leur offrir un moment, une expérience. Je leur ai demandé de ne pas avoir peur, de se faire plaisir, et de profiter de ce moment. Grâce à Yann, Guillaume et Matthieu, cela a été possible. Les liens se sont construits et chacun a eu sa place.
Il restera donc de ce moment de vie des images et des sentiments inoubliables et une confiance en soi qui durera, je l’espère, le plus longtemps possible pour ces adolescents. La fierté qu’ils ont manifestée à l’issue des représentations me le laisse croire.
Ce projet mené en lien avec le réseau art’ur a été soutenu par la DRAC , la DRAAF et la Région des Pays de la Loire ainsi que la DRAC Centre-Val de Loire.
Ce projet a été monté en partenariat avec La scène musicale de Tours « Le petit Faucheux », Capsul Collectif et Tricollectif.